D'accod'ac, m'attribuer le qualificatif d'artiste revient à "un peu contraindre la réalité". Ca fait quand meme un joli titre.
Je reconnais être un peu provocateur. Voui, j'avoue que, comme nombre d'entre vous, j'ai encore plus l'impression d'exister quand je perturbe (déjà que quand je suis cool, calme et tout j'existe un max, alors quand je fous le bronx...). Sauf que là, j'ai la vague impression d'avoir dépassé les bornes des limites et m'être trouvé une (c'est forcément une) adversaire redoutable. Et qui tourne au premier degré, en plus.
J'ai fait hier un post vantant ma sveltitude... ma sveltation... ma sveltesse oui c'est ça mais c'est de la pub et chuis pas payé pour ça. Donc, je vantais ma sveltesse toute juvénile malgré le poids des ans. Hahaha, oui c'est vrai chuis mince et je rentre sans prob' dans mes anciennes fringues de lycéen, mais c'était de l'humour aussi. Pourquoi je dis ça ? Peu après le post en question, une partie de mon plafond (encore lui) a dégagé. A ce rythme-là, les artisans n'auront même plus beson de piquer le plâtre, il sera tombé tout seul. Boum dans le bureau, mais y'avait rien dessous. Et la poussière sesquiséculaire (héhé, ça c'est du français classieux) qui s'était accumulée entre le plancher de l'étage du dessus et ledit plafond en a aussi profité pour prendre de l'air. Tousse tousse, arrèt des ordinateurs, nettoyage, ça a bien donné pendant une grosse heure. Incident numéro un. Ensuite, un client m'appelle pour me dire que, finalement, la proposition super-étudiée que je lui avais envoyée, et qu'il avait pré-acceptée, était finalement refusée. Zut. Incident numéro deux. Puis, plus de café (merde, pourtant j'ai acheté six paquets de café la semaine dernière, où ils sont ???). Incident numéro trois, ça commence à faire. "Une fois, c'est la malchance; deux fois, une coincidence; trois fois, une action ennemie". Enfin, le soir, en fermant mes volets, y'a un gond qui saute (supérieur, évidemment, sinon c'était presque pas gênant) et tombe dans la rue. Sans le volet (heureusement) mais ça surprend.
Et brusquement je me rappelle qu'il m'est déjà arrivé une série d'ennuis comme ça récemment. J'ai compris. J'ai froissé quelqu'une, hautement diplômée en sorcellerie, rites vaudou et tout ça, qui a décidé que mon humour ne lui plaisait pas. Et me le fait savoir, indirectement. Et j'ai même une idée de qui ce peut bien être. Ou deux. Ou trois.
Pitié pour l'artiste
jeudi 18 septembre 2003. Lien permanent Points de vie
une réaction
1 De [Inconnu] - 18/09/2003, 17:06
sans rancune, mais pense quand meme a raccrocher le volet, ou alors donne ton adresse qu'on passe pas devant !! :p