... qui reste virtuel, tout de même. Un grand moment de plaisir, et un moment de grand plaisir. Facile, celle-là.
L'avantage d'être indépendant, hormis qu'on n'a ni patron, ni employé, ni collègues, c'est qu'on peut prendre des raccourcis qu'une société ne ferait jamais. En l'occurrence, il m'arrive parfois de faire un boulot sur simple demande verbale d'un client, sans commande, sans devis. On pourrait dire que c'est risqué, mais heuuu pas tant que ça pour moi et mon domaine d'activité. Bref.
Donc acte, il y a quelques grosses semaines, j'ai ainsi été "activé" par un gros donneur d'ordres du coin, style bidule urgentissime à faire. Travaille bien le monsieur, rédige des rapports, assassine deux ou trois espions russes qui trainaient (juste pour garder la main), et hop dossier bouclé merci tout le monde. Au total, deux jours de boulot répartis sur trois semaines. Tranquille quoi.
Et là, tout à l'heure, le Monsieur le client qui m'appelle.
"Merci pour votre travail, qui est excellent. Mais nous n'avons pas reçu votre facture ?"
J'me la joue cool et généreux, "C'est-à-dire que, pour seulement deux jours de travail, j'ai estimé que ce n'était pas la peine de nous embeter à tout cela". Gentil que je suis, non ? Mais il n'en démord pas, et je ne vais tout de meme pas etre jusqu'au-boutiste dans mon souhait de ne pas le faire payer.
"Non, ça nous dérange, envoyez-nous une facture.
- Nous n'avons pas discuté du prix
- Votre prix sera le notre, sans discussion."
Argh. Arf. Yihhaaaa. Enfin, tout ça (mais après avoir raccroché le téléphone, quand meme). Moment de grand plaisir.
Là, je suis dans mes additions, parce que la Ferrari, le château avec la piscine chauffée, l'armée de soubrettes, l'île paradisiaque sous le soleil... ça chiffre vite.