Tous les célibataires (et, souvent, les pas-célibataires) le savent bien, certaines activités sont prévues pour être réalisées à deux (ou trois, ou onze ou autant-que-vous-voulez) mais, quand on n'a pas de sparing-partner, il faut faire avec. Enfin, sans, justement. D'aucun(e)s en éprouvent de la honte et de la gêne. Ayant la chance d'une personnalité forte, complexe et équilibrée (hé ho, permettez-moi de me faire un peu de pub, quand même), ce n'est pas mon cas. J'assume. Pire, je raconte, car il faut satisfaire le voyeurisme caractéristique de notre époque.

Donc, ce week-end, ce fut l'orgie solitaire. La vraie, la bien grasse et tout ça. Vendredi dernier, j'ai fait l'acquisition d'un kilo de foie gras frais, et je l'ai boulotté dans le week-end, tout seul comme un grand. La version la plus intéressante est celle poélée (samedi midi), avec du vinaigre balsamique versé juste au moment de servir, après avoir retiré la graisse de cuisson (parce que le foie gras, par nature, c'est gras). Miommmm.

Seul problème, le graisse de cuisson a été retirée par envoi direct dans l'évier. Où, chafouine, elle s'est figée dans le siphon, que j'ai dû démonter et nettoyer ce matin. Vraiment dégueulasse, ça m'a coupé l'appétit du petit déjeuner.

Môman avait raison, quand on s'adonne aux plaisirs solitaires, on est toujours puni par là où l'on a péché.