Adoncques, le rendez-vous était fixé sur la grand-place de la ville à 20 heures. Chose intéressante, les participants se sont assez facilement retrouvés malgré l'absence de signes carrément distinctifs. Marie, puis Stupid_Gobelin, puis DirtyDog arrivèrent, en ordre dispersé. Zubrowka ayant signalé qu'il nous rejoindrait ailleurs et plus tard, nous n'attendions plus que Motamot et LittleFrench. L'heure passant, et le rendez-vous suivant approchant, une saine inquiétude nous a pris, sans que ce ne soit la panique : une damoiselle n'est-elle pas forcément en retard ? Lorsque le téléphone de Marie a sonné, nous nous doutions bien que c'était Motamot. Scène surréaliste de dialogue au téléphone,
"T'es où ? Place du Cap, devant le Mc Do. Nous aussi, on te voit pas..." etc.
Chose étonnante, nous entendions les deux morceaux de la conversation, et pas uniquement ce que Marie disait. A cela point de mystère, puisque Motamot et LittleFrench étaient à deux grands mètres de nous. Comme quoi, finalement, les signes distinctifs auraient pu nous éviter ça.

L'aréopage étant au complet, nous enfournons tout le monde dans les voitures et direction le champ de bataille, pour 21:00. Parce que nous, non seulement on veut bien discuter/manger/boire ensemble, mais faut aussi qu'on se bouge un peu. Et quelle meilleure manière de se bouger que de se jeter dans une salle obscure, avec un labyrinthe, chacun étant équipé d'un pistolet et devant décaniller tout ce qu'il voit ? Bref, nous sommes allés faire une partie de LaserGame et si vous connaissez pas j'me demande ce qu'on vous apprend à l'école. Zubrowka nous a rejoint, la jouant toujours aussi fine puisqu'il est arrivé quelques bonnes 5 secondes avant l'heure limite.

Pas grand chose à dire sur cette partie, si ce n'est que nous fûmes tous bien fatigués après. Et qu'on a bien rigolé. Et que si je chope DirtyDog ou Zubrowka dans une allée obscure, y'aura pas de cadeaux, non mais des fois.

Ensuite, restaurant, vers 22:30. Sympa, le resto-ambiance-sud-américaine. Très bien pour regarder les déhanchements sur la "piste de danse" (un espace entre les tables), mais difficile pour discuter du fait d'une sono et d'un niveau de décibels particulièrement élevé. En bref, on hurle pour essayer de se faire comprendre de son voisin (avec des succès mitigés). C'est dommage, ce fut la seule ombre au tableau.

Perdant mon apparence humaine (déjà discutable) à minuit, je me suis éclipsé quelques minutes avant l'heure fatidique, laissant les autres blogueurs régler mon repas tenter de discuter entre eux. Si j'en crois l'heure d'une note chez Marie, ça a encore duré quelque temps après mon départ.