Les premières étapes (identification des gaines et des points de connexion) n'ont posé aucune difficulté. D'autant plus que l'essentiel était "froid" (pas relié au circuit électrique), donc le travail est facile. Je prépare les dominos, je découpe les anciennes gaines, je dénude les fils, je connecte ce qui peut l'être sans risques. Le travail est acrobatique, en haut des murs, mon escabeau m'est fort utile. J'en arrive au moment de connecter l'ensemble au circuit électrique. En bon prudent de base, je m'en vais vigoureusement agir sur le disjonteur. Et l'obscurité prend possession des lieux. En effet, détail qui m'avait échappé (le modernisme n'a pas que des avantages), la lumière qui baignait mes actions était électrique. A pu courant, a pu lumière. Et à 21:45, dehors, il fait presque nuit. Suffisamment en tout cas pour que je n'y voie plus que pouic.
Certes, il reste les lampes électriques. Qui utilisent des piles. Rechargeables. Mais pas rechargées. C'était bien essayé, dommage. Comment nos anciens faisaient-ils ? La bougie, pardi. Ca tombe bien, j'en ai. Le temps de chercher de quoi l'allumer, et la lumière fut. En passant, vous remarquerez que je vous ai évité un troisième "Fiat Lux", vous en avez de la chance bande de petits canaillous.
Sauf qu'une lampe électrique, on peut la placer facilement dans des endroits bizarres, ça tient à peu près. Une bougie, ça le fait moins. Il vaut mieux la poser sur un point stable. Mais une bougie, c'est quelques watts au maximum, donc ça n'éclaire pas bien loin. Hmmm. Finalement, je règle mon dilemne en posant le bougeoir sur le plateau supérieur de l'escabeau sur lequel je suis grimpé. Pas terrible, un peu loin du champ opératoire, mais ça va, je vois à peu près ce que je tente de visser. Ca résiste un peu, je peste, je râle, je ronchonne... Rien que de bien normal
Et soudain, preuve que la nature est quand même très bien faite, j'ai un choc intense. Du genre "signal d'alarme urgent véhiculé par une série de micro-impulsions électriques le long des nerfs, du genre que si tu l'ignores c'est que t'es mort". En plus prosaïque, une très brutale douleur. Concentré sur mes actions dans la partie supérieure de la pièce, j'en avais ignoré la source de lumière. Laquelle, de dépit, s'en est prise à l'un de mes mollets (les bougies et moi, c'est une histoire ancienne) et a enflammé ce qui était à sa portée. Heureusement, j'étais en short.
Si c'est ça se faire une épilation à la cire, j'en conçois un nouveau respect pour ces charmantes personnes qui, afin de nous plaire encore plus, acceptent pareille torture. 'tain ça fait vachement mal !
4 réactions
1 De [Inconnu] - 17/07/2004, 19:29
2 De [Inconnu] - 19/07/2004, 13:59
si tu veux tu peux aussi essayer de le faire à la maison, c'est encore plus technique, et les risques sont consequents...vrai qu'on est mazo!
3 De [Inconnu] - 22/07/2004, 22:09
Diezl > Je ne dirai qu'une chose : RESPECT.
4 De [Inconnu] - 03/08/2004, 03:43
heureuse de te voir toujours en vie quand meme !!!