Vous imaginez que je n'ai pas repéré votre manège ? C'est faire bien peu de cas de mon sens aigu de l'observation. Vous êtes passée devant chez moi trois fois en quatre-vingt-dix minutes, les deux dernières fois accompagnée de quelques copines. Et vous, là, pas la peine de feindre l'innocence, je vous ai bien vue dans votre jardin, à regarder lourdement vers mon chez moi. Ainsi que vous, qui imaginiez sans doute être discrète derrière vos rideaux.

Les deux tonnes de bois (166 bûches très exactement, si vous voulez savoir), il fallait bien que je les rentre. La chaleur explique que je ne portais qu'un short. Oui, la poussière et la sciure soulignaient le roulement de mes pectoraux et l'admirable travail de mes bras, et mettaient en avant la fermeté de mes abdos. Oui encore, le sol étant bas, j'ai dû à maintes reprises m'accroupir, faisant travailler mes cuisses et mes fessiers, légèrement comprimés par le short.

Mais quand même. On n'est pas au marché aux bestiaux, ici. La prochaine fois, il faudra rentrer 15 bûches pour avoir l'autorisation de regarder. Et 50 bûches pour avoir l'autorisation de toucher.