Certes, j'ai déjà fait une espèce de bidule qu'on pourrait appeler journal de vacances. Mais j'aime bien qu'on revienne sur mon carnet, donc faut pas imaginer que je dis tout d'un coup, non mais des fois.
Après cet intelligent préambule, plantons les décors. C'est le lendemain du mariage (pas le mien, je précise au cas où), et c'est la réunion de tous les survivants du repas de la veille, les ceux qui ne sont pas encore repartis, tout ça. Dans la maison des bois de mon parrain, père de la mariée, ben oui il en faut aussi. Ambiance champêtre, tables sur tréteaux, bancs, etc. Ca mange, ça discute, ça joue, ça court de partout (pour les plus jeunes).
Le drame se noue autour d'une table.
Nul ici-bas n'est supposé ignorer la très bonne blague du déséquilibre du banc, lorsqu'une personne faisant contrepoids se lève, laissant une victime seule, assise au-delà des pieds du banc. La gravité, l'équilibre et l'humour font qu'évidemment cette pauvre personne se retrouve les quatre fers en l'air, au grand esbaudissement de l'assistance.
Ce genre de vanne ne m'intéresse pas, trop classique. De surcroît, les personnes assises sont d'un âge tout à fait canonique, et l'incident pourrait leur causer grands désagréments. La situation est donc légèrement différente, il faut savoir renouveler le genre. Trois personnes, dont deux sont assises, l'une d'entre elle étant justement en bout de banc. Je discute avec la seconde, assise aussi. Pour ma part, je suis debout, un pied de chaque côté dudit banc, appuyé sur la table. Puis mon interlocuteur décide qu'il a soif, et se lève, prenant au passage mon verre mais c'est un détail.
La gravité, finaude, entre en action; le contrepoids étant parti vers l'abreuvoir local, les règles du déséquilibre autour d'un point de pivot s'appliquent, et la pauvre personne située à l'autre extrémité du banc sent brutalement le banc descendre, non d'ailleurs sans un cri de surprise (de la victime, pas du banc).
Heureusement pour elle, la bascule du banc s'est rapidement arrétée, du fait de ma propre position. Plus de peur que de mal. Si ce n'est que j'ai pris le banc dans une partie charmante, et charnue, de ma personne. Et ça fait quand même vachement mal (anecdote dans l'anecdote, du fait de la fermeté de ladite partie, le banc a dû être réparé par la suite, si, si c'est vrai). Heureusement, j'étais tourné dans le bon sens. Je n'ose imaginer ce que j'aurais éprouvé si, étant tourné dans l'autre direction, le banc avait frappé à la même hauteur, mais de l'autre côté.
7 réactions
1 De Ginto - 27/08/2004, 18:38
2 De [Inconnu] - 27/08/2004, 19:11
Anduril qui taquine le banc de touche.
3 De Miss lulu - 28/08/2004, 23:30
4 De [Inconnu] - 29/08/2004, 22:31
Anduril > Finement rétorqué, on voit que tu ne joues pas chez les remplaçants.
Miss lulu > Ce blog est intéressant pour bien d'autres raisons, parmi lesquelles celle-ci.
5 De [Inconnu] - 31/08/2004, 13:49
6 De unefille - 24/09/2007, 19:47
slt je sui dsl mais je te pik ton txt packe g pa fai ma rédac pour mardi et g pa tro didé merci et encore dsl
7 De Nuits de Chine - 24/09/2007, 20:12
unefille : c'est bien de me le signaler, mais il ne faudrait pas oublier que les textes ici présents ne sont pas totalement libres. Vous devez donc en faire l'attribution officielle dans votre rédaction (je ne me fais guère d'illusion, malheureusement), ce qui pourrait influer négativement sur la note . Par contre, ne venez pas pleurer si votre professeur fait une simple recherche Google et tombe ici, avec les conséquences évidentes qui s'ensuivront.