Hier, j'ai revu une amie que j'apprécie beaucoup. Cette personne a le malheur d'être, depuis des années, harcelée par un bas-de-plafond (qui est quand même pilote de ligne). Rien n'y fait, ni les explications directes, ni les mains-courantes auprès de la maréchaussée. Cette amie a récemment déménagé, pas pour fuir le harceleur, mais cela semblait être un effet secondaire intéressant : plus d'adresse où sonner, plus de numéro de téléphone à appeler la nuit...

Pas de chance, depuis 15 jours il semble que le harcèlement téléphonique recommence : appels en plein milieu de la nuit, personne au bout du fil et raccroché rapide.

"Qu'est-ce que tu vas faire ? lui ai-je demandé.
- J'en ai parlé à K. Il m'a dit qu'il ne peut rien faire de très officiel, mais qu'il va voir ce qu'il peut faire discrètement.
- K ? Celui qui...
- Oui, celui qui bosse à l'anti-terrorisme.
- Si ton harceleur reçoit une visite du GIGN à 6 heures du matin, ça devrait le calmer un moment."