Pour ceux qui débarquent, voilà le début du récit.
3- Samedi
Le beau temps aidant, je me suis mis en mode je vais faire découvrir notre belle région à Moricette. Bien sûr, il faut déterminer ce qu'on va visiter. Et je ne voulais pas faire des heures de voiture pour aller voir ceci ou cela. J'ai quand même fait les honneurs de l'irrégulière à Moricette, parce que hein, mais uniquement pour aller jusqu'à la Grande Ville d'à Côté.
Là, nous déambulons dans les rues assaillies de soleil, moi me creusant la tête pour trouver des trucs intéressants à visiter, Moricette acceptant de dire, avec une exquise politesse à peine teintée d'ironie, que tout cela est fort beau et intéressant. Bref.
Heureusement, la veille, Fanny nous avait suggéré de l'appeler afin que nous nous retrouvions quelque part, ce qui se fit en fin d'après-midi. Sous un beau soleil quelque peu déclinant, nous nous sommes vus assis à une terrasse de café, profitant de la douceur de l'air, du concert de klaxons et des bonnes odeurs des gaz d'échappement. Nous devisions allègrement lorsque...
Bang
Cris, odeur de brulé, regards hagards...
Un tube halogène, situé au-dessus de nous, très légèrement sur le côté heureusement, a explosé. Nos voisins ont reçu les morceaux fumants sur la tête et les vêtements ; nous en fûmes quittes pour la surprise et un examen approfondi de la chevelure de Moricette, qui voulait s'assurer qu'aucun morceau incandescent ne s'y était logé. L'incident clôt (les voisins n'ont pas exigé que leurs consommations leur soient offertes, quel manque d'à-propos), nous continuons notre discussion, non sans regarder de temps à autre ma montre, le parking semi-public où est garée l'irrégulière fermant à 21 heures 30.
Vers 19:45, nous levons le camp afin que je déplace la tuture, avant d'aller nous restaurer. Bien sûr, vous l'avez deviné, le samedi le parking ferme à 20:00, et nous y sommes arrivés à 20:05. Grilles closes, aucun moyen d'en sortir. Nous faisons le tour, histoire de voir si par hasard une grille ne serait pas encore ouverte. Nada. Nous croisons quelques personnes du nettoiement, qui nous disent gentiment que les gardiens (tous les 3) sont en vacances donc pour faire ouvrir les grilles faut attendre lundi matin. Ô joie.
J'envisageais de prendre un taxi, mais Fanny propose de nous ramener. Ayant ainsi résolu la question du retour, nous allons manger. Et c'est le troisième drame de ma journée : dans un resto bio végétarien. Damned, moi qui ne carbure presqu'uniquement qu'au Koca et au BigMak, je sombre là dans des abîmes de perplexité alimentaire : c'est quoi ces machins ? ça se mange ? noooon s't'une blague hin ? non ? pfff arrétez de me faire marcher z'êtes pas drôles vous savez...
Merci à Fanny de nous avoir ramenés, malgré un orage qui préparait ses éclairs à l'horizon.
Moricette dormant dans la zone de contrôle du frigo, je n'ai même pas pu aller m'y restaurer discrètement pendant la nuit. J'ai eu les crocs jusqu'au petit déjeuner.
9 réactions
1 De Moricette - 04/11/2005, 17:16
2 De Samantdi - 05/11/2005, 00:23
On apprend de ces choses ici !!!
3 De Moricette - 05/11/2005, 18:43
4 De Samantdi - 06/11/2005, 01:19
Ce doit être l'xplication !
5 De [Inconnu] - 06/11/2005, 11:29
Quoi que non, vous en déduiriez que ça confirme votre analyse.
-- xj
6 De Moricette - 06/11/2005, 15:22
7 De P'tit Râleur - 06/11/2005, 21:33
8 De Vroumette - 06/11/2005, 22:18
9 De [Inconnu] - 08/11/2005, 00:15
P'tit Râleur : Enfin un qui me comprend. Merci, merci !
Vroumette : A priori non, Moricette dormant à un étage et moi à l'autre. Si je l'avais gênée, je suis sûr qu'elle ne se serait pas privée de le signaler. Or, silence total, duquel je déduis que.
-- xj