Peut-être vous souvient-il que j'ai envoyé des cartes de voeux en ce début d'année. Je n'ai pas usé mes plumes uniquement sur les cartes, mais aussi sur les enveloppes[1], considérant qu'une adresse joliment écrite fait aussi partie du plaisir de recevoir ce genre de missives[2].

Il s'avère que, pour certaines destinations, ce n'est pas une bonne idée. Deux cartes me sont revenues non pas pour une adresse incorrecte, mais pour une adresse trop difficile à lire; une carte m'est revenue avec la mention N'habite pas à l'adresse indiquée. N'écoutant que mon envie de transmettre mes voeux, fussent-ils retardés par la précision toute administrative de certains collaborateurs de la Poste, j'ai réenvoyé les cartes aux mêmes adresses (dont j'avais confirmé au préalable la justesse auprès des destinataires), lesquelles adresses furent calligraphiées de la même manière.

Et c'est passé, les trois lettres sont arrivées.

J'espère seulement qu'on n'en arrivera pas à l'adage Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage, ça finirait par coûter cher en timbres.

Notes

[1] Non, je ne vous en donnerai pas d'exemple, vous n'avez pas à savoir à qui j'écris.

[2] En outre, certaines personnes que je ne dénoncerai pas prétendent que je suis perfectionniste.