Ayant fait ces derniers temps de trop nombreuses infidélités au Toulouse Carnet, j'ai, vendredi dernier, résolu de prouver que les rumeurs sur le contrôle total de mon emploi du temps par ma CeT étaient infondées. Dont acte, et ce fut une très agréable soirée. Nous arrivâmes bons derniers, mais pûmes toutefois profiter de l'essentiel des discussions très animées.

Je ne pense pas nécessaire de rappeler les principaux sujets qui furent abordées, d'autres les ont évoqués avant moi.

Toutefois, au sujet de la prise de température d'un caillou :

  • il n'est pas possible de percer un trou. Cette opération va chauffer le coeur du caillou (sur le passage de la mèche de percement, puis par conductivité thermique). Le puits ainsi creusé sera en équilibre thermique avec l'extérieur quand il se refroidira.
  • pour la même raison, briser le caillou (outre que la brisure risque d'échauffer les surfaces de coupe) amènera ces surfaces, à terme, en équilibre thermique avec l'extérieur.

En bref, toute technique intrusive ne permettra pas de mesurer ce qui intéressait tant Samantdi, à savoir la température du coeur du caillou. Il me semble ne plus rester que la thermographie (infrarouge), un peu comme pour les étoiles.

Ma moitié, du fait du placement, n'a pas pu participer autant qu'elle l'aurait peut-être souhaité à certains échanges. Ce qui signifie que, le mois prochain, il nous faudra arriver plus tôt[1].

Notes

[1] Mais avec les femmes, l'horaire est une notion très relative.