Les travaux sur le toit sont bientôt terminés, il ne reste plus qu'une ou deux journées de travail. C'est ce que les artisans me disent depuis trois semaines[1] Cela étant, je reconnais que l'essentiel du travail est fait : la volige a été changée et les tuiles sont en place et, pour la plupart, fixées.

M'enfin, il reste plein de choses à faire encore, dont notamment nettoyer le jardin. Parce qu'oublier qu'il faut évacuer les gravats et tout jeter en vrac[2] dans le jardin, ça le fait moyen.

Autant dire que les à-côtés du chantier sont tout à fait folkloriques. Et à ce titre...

Qui dit enlever le toit pour le refaire dit démonter les gouttières. Or, une gouttière, c'est vachement con. Plusieurs mètres linéraires d'un demi-tuyau en zinc, pas spécialement résistant à la torsion ou aux agressions physiques. Donc, il faut bien la démonter et, surtout, bien l'entreposer pour qu'elle ne s'abîme pas avant de la remettre en place. Ce qui, en l'espèce, représente deux fois dix mètres de gouttière à ranger quelque part. Le jardin aurait pu servir à cela, sous réserve d'y avoir pensé avant d'y entreposer tout le matériel et les gravats.

Rien n'arrêtant mes artisans, ils ont trouvé une solution dont je dois reconnaître qu'elle est élégante, à défaut d'être réellement pertinente pour cette situation.

Gouttière optimisée

Vous avez bien vu. Ils l'ont pliée.

Notes

[1] Et ils reviennent deux ou trois fois par semaine terminer le chanter.

[2] Du haut du toit.