Il y a de nombreuses années, alors que je parcourais le Chemin de l'Inca au Pérou, j'en ai vexé mon père. Au camp, il y avait d'un côté les tentes des randonneurs (nous, un groupe d'européens) et de l'autre les tentes des porteurs. J'ai migré mon sac de couchage vers les tentes péruviennes, pour pouvoir un peu dormir. Autant le guide et les porteurs s'en étaient amusés, autant mon père m'en a longtemps voulu.

Mantenant, c'est ma très chère épouse qui subit mon ire. Je conviens que ses ronflements n'ont rien à voir avec ceux de mon père, mais ils suffisent à me réveiller ou m'empêcher de m'endormir. Au fil des mois de vie commune, nous avons appris à gérer cette situation comme je l'avais fait des années auparavant au Pérou - lorsque cela arrive, l'un des deux va dormir sur le canapé.