Je n'ai gardé aucun contact avec mes amis de collège ou de lycée. Et des contacts seulement avec quelques très rares amis d'études supérieures.
Cela ne signifie pas que je refuserai de revoir une ancienne connaissance - selon les personnes, cela me serait même sympatique. Mais je ne consacre pas d'énergie à entretenir des relations, fussent-elles épistolaires, avec des personnes que seul le hasard de ma scolarité m'a fait rencontrer.
On pourrait dire que, une rencontre n'étant que le fruit du hasard[1], mon attitude tendrait à ne voir aucune relation se péréniser. Ce n'est que partiellement vrai. Si toute rencontre n'est dûe qu'au hasard, la continuation de la relation est, elle, affaire de choix. Sauf dans le cas scolaire, puisque le passage en année supérieure et la composition des classes échappe totalement aux élèves et étudiants.
Je me sens bien plus proche et concerné par mes amis choisis, parmi lesquels de nombreux blogueurs, même si je les vois peu, que par ce que sont devenus certains avec lesquels j'ai passé le plus clair de ma vie, jour et nuit[2], pendant sept ans.