La compagnie aérienne a fait tout son possible pour nous trouver des vols de substitution (propositions : Venise-Roissy-Orly-ici, ou Venise-Amsterdam-Strasbourg-ici). Une solution a assez rapidement été trouvée, qui décalait notre arrivée d'environ 10 heures.
Chiant, très chiant même, mais pas de quoi fouetter un chat de mon point de vue. D'où mon étonnement devant l'extrême rage de ma CeT. Je la connais, elle peut démarrer au quart de tour sur certains sujets, elle n'aime pas attendre ou perdre son temps... Cependant, sa réaction m'a paru disproportionnée.
J'ai donc passé une bonne partie de l'après-midi, entre les avions, à tenter de la raisonner et de la calmer. Elle s'est quand même gentiment payé le (pauvre) dernier intervenant dans la chaîne, lors du passage sous le dernier portique avant d'embarquer dans le dernier avion.
Je n'ai compris les raisons de son ire que samedi soir.
Elle avait réservé un restaurant pour jeudi soir[1], et invité une petite vingtaine de mes amis et famille pour fêter mon cinquantième anniversaire. Elle a dû tout annuler et replannifier pour le samedi, dans l'urgence, par téléphone et SMS, sans que je ne me rende compte de rien sinon la surprise sera ratée.
Ok. Dans ces circonstances, je comprends qu'elle aie voulu étriper les contrôleurs aériens grévistes.
Note
[1] La salle complète, rien que pour nous.