Billet rédigé le jour même, publié après les événements judiciaires en respectant la chronologie
Ce billet fait suite à Ca se rapproche.
J'ai ressorti le dossier lorsque j'ai reçu la citation à comparaître, il y a un mois. Je l'ai déjà parcouru plusieurs fois, pour m'en remémorer les grandes lignes et principaux éléments.
Il est temps de passer à une phase plus approfondie.
J'ai pris contact avec le Greffe, qui a accepté de me passer le Président, auquel je pose quelques questions sur la logistique de son
procès. Du fait du dossier, une éventuelle projection de ce que j'ai pu trouver n'est pas pertinente. Je peux donc venir avec ma mémoire, mes notes et mon rapport, mais sans matériel particulier (contrairement à ce qu'a dû faire un confrère). Je ne demande pas ce que je dois dire, bien entendu. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il répondrait à pareille question.
Je lis et relis le rapport, chacune des quelques 400 pages qui le composent. Je ne cherche pas à le connaître par coeur, mais je veux le maîtriser aussi complètement que possible. J'ignore quelles pourront être les questions qui me seront posées, je ne sais même pas s'il y en aura. Pour éviter de perdre du temps à rechercher certains éléments en cas de questions précises, je mets des marqueurs sur les pages. L'analyse du scellé 1 est ici, celle du 2 est là, tel point important est ici, etc. Ces marqueurs me permettront, au besoin, de trouver rapidement et donner des détails, ceux que je ne peux être certain de mémoriser (date et heure précise d'un événement, taille d'un fichier, etc.).
Je prends des notes, le magistrat m'ayant dit qu'il m'autorisera à m'appuyer sur elles pour ma déposition. Je me suis fixé une page A4 au plus. Après, je risque de faire une lecture plus qu'une déposition.
Pas encore d'inquiétude particulière. Cela viendra probablement durant la dernière semaine.
2 réactions
1 De Zythom - 06/08/2014, 19:16
Bon courage ! Toutes mes pensées vous accompagnent.
2 De Nuits de Chine - 07/08/2014, 12:33
Zythom : mes remerciements rétrospectifs (les événements étant déjà passés).