Je n'ai rien à redire sur la gentillesse et la politesse des vietnamiens. C'est un peuple souriant, ce qui change vraiment des têtes d'enterrement que l'on ne croise que trop souvent par chez nous. Bien sûr, le sourire peut s'effacer quand vous commencez à négocier un tarif, mais jamais au point qu'on vous fasse franchement la gueule[1]. Les enfants, notamment au fin fond de villages un peu perdus, nous ont souvent salué d'un sympathique Hello ! sans arrière-pensée[2]. Les adultes saluent parfois d'un geste de la main.

Une chose que j'ai vraiment appréciée : le vietnamien parle doucement, non pas sur le rythme mais sur le volume sonore. C'est reposant. Même dans les restaurants, sauf s'ils sont bondés de touristes, on s'entend parler. Celui qui parle fort est considéré comme mal élevé.

Quant à l'obstination... force est de reconnaître que les vendeurs ambulants sont collants. Gentils, souriants, mais collants. Ils vous accompagnent au moins sur dix ou vingt pas, avant de lâcher le morceau et de choisir une autre cible. Et malheur à vous si vous avez regardé ce qu'ils vendent, ou (pire encore) si vous avez touché quelque chose. Ils seront persuadés que vous êtes intéressé.

Notes

[1] Peut-être faut-il négocier encore plus pour cela. Il semble que ma belle-soeur y soit arrivée.

[2] Ils ne sont jamais venus quémander quoi que ce soit ensuite.