Tout d'abord, l'église dans laquelle se tenait la cérémonie est décorée par Nikola Greschny. Donc, pour une église tout ce qu'il y a de catholique, dans un style byzantin grec. Ca a l'avantage de changer des décors habituels, et ça donne à regarder pendant que le prêtre officie. Parce que la cérémonie s'est faite en alternant du français et de l'ukrainien - autant dire qu'il y a eu de longs moments où j'avais quelques difficultés à déterminer où on en était, en tentant de faire un parallèle avec une cérémonie catholique.

Ensuite, il s'est avéré que ce n'était pas une cérémonie selon le rite orthodoxe, mais gréco-byzantin (comme les décorations de l'église). L'officiant était un prêtre ukrainien rattaché à l'église catholique, si j'ai tout bien compris, ce qui n'est pas certain.

De quoi y perdre son latin.

Le repas fut l'occasion de maints échanges, et pas seulement de plats et boissons diverses. Autant dire qu'on s'est régalés à découvrir des saveurs variées, dont un remarquable jambon artisanal (issu d'un porc garanti ukrainien sans-OGM-pesticides-rien-que-du-bon). Peu de plats chauds, beaucoup de légumes pour une portion congrue de viande, et des gâteaux à ne plus savoir qu'en faire.

Somme toute, une sortie inhabituelle mais très agréable.