Les seules opérations qui ont été faites sont celles liées à la mise en sécurité, c'est-à-dire à l'état de péril grave et imminent déclaré par la Mairie - parce que là, si ça traînait, il y avait un risque d'astreinte financière, et l'assurance a donc été relavitement motivée pour que ça avance. Ça a quand même duré presque cinq mois (les opérations se sont faites en mars-avril de cette année), mais les contreforts pour empêcher la façade du voisin de s'effondrer, risquant par ailleurs d'entraîner quelques autres murs dont les miens, ont été posés. Dans la foulée (donc, après un hiver qui, s'il n'a pas été particulièrement pluvieux, a quand même été hivernal), une couverture temporaire a été posée sur les maisons (qui étaient à ciel ouvert jusque là). Enfin, les gravats à l'intérieur (tout ce qui est tombé du toit et tout ce qui était trop endommagé par l'eau pour être récupéré - en gros, sur deux maisons, 40 tonnes) ont été évacués une dizaine de jours après.

En avril-mai dernier, donc.

Depuis, rien de tangible. Une réunion (mai) pour définir les étapes suivantes (assèchement et démolition des éléments intérieurs qui ont bougé, soit tout le premier étage et les combles). Des devis (juin et juillet), l'assurance qui ne valide pas parce qu'elle ne les a pas vus (si, si), on relance fin août, les devis sont trop chers il en faut d'autres, qui sont établis et envoyés et cette fois-ci on s'assure qu'ils ont bien été reçus, vus et lus (le téléphone, c'est bien pour ça), les devis sont corrects mais finalement on va faire autrement, d'abord démolition de ce qui a bougé puis assèchement (moins de cloisons intérieures signifie moins de pièces donc moins d'équipement d'assèchement donc un devis d'assèchement moins élevé).

Sauf que s'il avait été décidé de faire ça en mai, la démolition intérieure aurait été faite entre juin et juillet (le maître d'œuvre est particulièrement efficace et ses artisans aussi), l'assèchement (y compris naturel) sur août ou septembre, et nous serions à valider les plans pour la reconstruction. Là, il va falloir attendre quelques longues semaines voire mois pour passer à l'étape de la préparation de la reconstruction.

Moi qui pensais être de nouveau dans mes murs pour Noël, c'est raté. Le printemps prochain me semble illusoire, j'espère pour l'été.