Si vous vous demandez pourquoi « démolition intérieure », c'est parce que dans les étages, les planchers ont bougé (humidité, poids des débris) et les cloisons intérieures ont aussi bien chargé. Donc, on tombe tout ça (ainsi que mes poutres de 8 mètres de long, absolument pas rectilignes mais tellement belles...).

L'expert de l'assurance a moins joué la résistance que je ne le craignais, notamment sur quelques postes un peu lourds. J'ai ainsi appris que une petite pièce d'eau (6 m2 environ), carrelée murs et sol, était à désamianter - parce que la colle utilisée contient des fibres d'amiante. Le désamiantage coûte 15000 euros (gloups) et c'est passé sans heurts. Mon expert a souligné des oublis dans les devis, qui ont été estimés à la louche et, de nouveau, c'est passé sans grincer.

Par contre, la cheminée à détruire parce qu'elle est fissurée de partout, là, c'est moins évident. L'expert ne croit pas que les fissures sont dûes à l'incendie. Il doute même que la cheminée (principal point de chauffage du rez-de-chaussée) était utilisée avant le sinistre, mais comme j'ai des photos de 2022 le montrant, il est un peu ennuyé. Le problème n'est pas uniquement la destruction de la cheminée (qui va amener, au premier étage, à la destruction de cloisons actuellement considérées comme propres mais s'appuyant sur le conduit de cheminée), mais aussi sa reconstruction (parce que, de nouveau, point de chauffe du rez-de-chaussée).

L'expert de l'assurance a aussi un peu de mal à comprendre ou accepter que le toit était complètement isolé sur ses deux pans, et non uniquement sur le pan au-dessus de mon bureau (parce que oui, isoler la moitié de la maison, c'est vachement logique). Et donc il discute sur la future isolation de cette partie de la maison.

J'ai pas fini de m'amuser, avec tout ça.